rain semble ailleurs, partout. surtout pas ici. appel reçu aux alentours de treize heures pour venir le chercher. je suis à belokan. vous pouvez pas juste le relâcher ? il demande une faveur qui est refusée, alors il le laisse dans la cellule. pas réellement le choix lorsque le devoir l’appel, qu’il ne peut pas tout lâcher pour le chercher. il aurait aimé voir son visage s’illuminer, le sauver. anxiété monte lorsque la fin de journée approche, qu'il ne parvient plus à se concentrer. rain est stressé, ne sait pas réellement quoi lui dire. on s'est éloignés, pas vrai ? gamin se souvient encore d'une époque où le voir était aisé, évident. parce qu'il n'y avait pas un moment où il n’était pas avec eux. sourire aux lèvres, parce qu'ils lui donnaient l'impression d'être invincibles. maintenant nolan ne lui rappelle qu'un coeur brisé, l'âme qu'on leur a arrachée. rain se doute que son ami sera énervé. parce qu'il est pas venu immédiatement. joli coeur se prépare pour la tempête, l'ouragan nolan. je viens d'avoir ce travail, je ne pouvais pas. il s'en veut rain, de pas avoir pu accourir. venir immédiatement le sauver. il souffle à l'agent à l'autre bout du téléphone qu'il arrive dès qu'il peut. sûrement en fin de journée. peut-être lui donner quelque chose à manger. il devient agressif si on le nourrit pas. mots sonnent maladroits, mais il raccroche au plus vite. et rain se rend compte, qu'il a jamais demandé ce qu'il avait fait. parce qu'au fond, ça ne changera rien. bien sûr qu’il viendra le sauver.

les heures passent, rain trépasse. ne cesse de regarder l'heure alors qu'il devrait chercher des indices sur la scène du crime. gamin tente de se reconcentrer, écoute distraitement les témoins répondre aux questions de son partenaire. rain interjecte de temps en autre. pose des questions sur la pluie et le beau temps. petit génie essaye de recréer un tableau complet, précis. sauf qu'il ne cesse de penser à son ami, enfermé dans une cage. au moins là-bas, il sera en sécurité. ils finissent tard, les deux flics. et rain court, s'essouffle tandis qu'il remonte les niveaux pour rejoindre l'ami emprisonné. gamin rentre dans la station de police en fracassant la porte. panique ne cesse de monter lorsqu’il a peur de le voir, boule au ventre. parce qu’ils ont trop de souvenirs rattachés à lui. le troisième de la bande. celui qui est parti loin d’ici. qu'est-ce que t'as foutu?! rain ne voulait pas le dire sur son ton là, mais l’inquiétude le tient fermement entre ses doigts. il s’approche le joli, ses joues rouges et les cheveux en bataille. gamin essaye de reprendre son souffle. ça fait longtemps, nolan. tu sais, tu pouvais juste passer à la maison si tu voulais me voir. il essaye de prendre un air nonchalant, se cale contre la cellule. bras croisés, front plissé. on pourrait presque y croire si on ne le connaissait pas. tu joues à quoi nolan ?

sourire sur le visage de l'ami disparaît subitement. présence dérange, il le sait. coeur se serre lorsqu'il a l'impression que tout a changé, basculé. on est plus comme avant. triste vérité le frappe comme un coup de poing dans le ventre. souffle est coupé, âme se brise à ses pieds. et rain n'est pas suffisamment doué pour le cacher. rain sait qu'il est responsable pour la distance. l'a imposée lorsqu'il s'est caché sous son travail pour ne pas faire face à la réalité. frustration se mêle à la tristesse lorsque les mots le font grimacer. rain avait oublié, à quel point il pouvait être salé. au moins il n'a pas changé. inspire, expire. tout va bien se passer. tout va rentrer dans l'ordre, parce qu'ils vont se retrouver, pas vrai ? espoir détruit en quelques mots. ouais, ça aurait été trop facile. gamin essaye de détendre l'atmosphère, sauf que les mots sont renvoyés. nolan les utilise pour détourner l'attention, se protège grâce au venin craché. rain roule des yeux au terme bébé, ne peut pas s'en empêcher. détective analyse la situation, regarde le collègue visiblement fatigué. quelques mots sont murmurés entre les flics avant que le geolier ne disparaisse. je vais m'en occuper. prunelles se posent sur les menottes aux poignets, le visage coupé par les barreaux. je t'ai pas dégagé de ma vie, nolan. rain se mord la lèvre nerveusement, essaye de ne pas penser à l'évident. au groupe dissout, celui qui leur a été enlevé.

gamin se rapproche des barreaux de la cage dans laquelle son ami a été balancé, se masse ses tempes après avoir jeté un coup d'oeil au dossier. il se pose sur la chaise qu'il a ramené, essaye de comprendre. arrête moi si je me trompe, nolan. mais en gros, tu t'es fait enculer par des gosses de douze ans. t'es bourré ? drogué ? gueule d'ange essaye d'être aussi piquant que lui. rain se mord la lèvre, réfléchit. rain est inquiet. ne sait pas s'il devrait rire ou pleurer. hurler. sauf qu'il fait rouler la chaise du bureau, môme hyperactif ne parvient pas à rester immobile. puis il cesse enfin de bouger, tique lorsqu'il remarque la tenue portée. non, aux manques de vêtements sur le corps de son ami. tu portes quoi là ? pourquoi t'es à moitié nu ? les gosses t'ont piqué tes fringues aussi ? petit sourire moqueur au coin des lèvres, mais il se ravise. mord sa lèvre un peu plus fort. rain comprend l'attrait. faut avouer qu'nolan a bien grandi. sauf qu'il ne dit rien, garde le silence afin de ne pas se faire briser en deux sous le venin du monstre énervé. donne moi une bonne raison pour te libérer. rain joue avec les clefs de la cellule, sourit lorsqu'il essaye de le faire retomber dans leur dynamique d'avant. ça serait pour ta protection en vrai si je te gardais, vu que tu te fais martyriser par des gosses maintenant.

rain ne cesse d'observer les traits défigurés par la colère. rage ne cesse de ronger l'âme de son ami. couteau en plein coeur lorsque rain sait, qu'il n'aurait pas dû s'isoler de lui. impression sauvage de devoir se protéger lorsque les balles ne cessent de fuser. t'essaye de te venger, pas vrai ? c'est mérité. rain n'a pas su gérer. a essayé d'échapper à la douleur d'exister, rester loin de la famille et des amis. gamin s'est enterré sous les dossiers, a préféré se forger une nouvelle identité. tout faire pour ne pas faire face à la réalité. fragilité enfantine l'a poussé à devenir un monstre. rire jaune s'échappe des lèvres de nolan lorsqu'il essaye de le rassurer. coeur se serre un peu plus, lorsque nolan refuse de le laisser entrer dans sa vie. t’es drôle rain. rougeurs viennent peindre les joues du môme fragilisé. gamin essaye de trouver les bons mots, pour lui expliquer. sauf qu'il n'y arrive pas. nolan n'écoutera pas. rain a envie de lui dire qu'il ne l'a jamais oublié. l'a simplement fait pour se protéger. gamin devrait essayer de se justifier. sauf qu'il sait, que nolan avait besoin de sécurité lorsque lui ne voulait que s'isoler. on gère tous de façons différentes, pas vrai ? prunelles se remplissent de tristesse face à l'amitié ruinée. tu sais bien que je t'aime, nolan. j'arrivais juste pas à gérer. sincérité lorsqu'il se ronge les lippes sous l'effet du stresse, de la culpabilité. épaules s'affaissent légèrement, joues brûlent lorsque la honte s'empare de son corps. rain laisse nolan tirer sur ses fils, le pousser. parce qu'au fond, rain sait que c'est mérité. je suis désolé. c'est pas assez.

flic essaye de changer de sujet, le sortir de ses tranchées. briser le mur bâtit pour repartir comme avant. il taquine, cherche un peu l'insolent. ouaip c’est ça sauf que le démon se réveille, se relève lorsqu'une nouvelle vague de fureur s'emparre de lui. injustice lorsqu'il lui fout la faute dessus. donc en gros attend … t’es en train de me dire que je suis en détention alors que vous savez que je n’ai rien fait ? rain mord doucement l'intérieur de sa joue, cherche à éviter le conflit. caméras de surveillance. et je t'ai pas laissé ici. puis bon. je pense ils t'auraient laissés partir si t'étais moins chiant. nouveau rire s'élève dans les airs, mais rain voit qu'il est sur le point d'exploser. de tout incendier. réponses imprégnées de sarcasme, mais rain continue d'encaisser. ferme les yeux lorsqu'il sent toute la colère de nolan se déverser sur lui. tu connais le principe des soirées déguisées ? rain cesse de répondre aux provocations, le regarde sans savoir quoi dire. s'apprête à se lever pour le libérer de ses menottes et le faire sortir d'ici. le ramener chez lui.

sauf que la folie sourit, s'approche un peu plus de lui. chaise roule un peu pour s'approcher des barreaux de la cage, tandis que rain met un pied sur l'une des barres pour l'empêcher de venir trop près. garder les distances de sécurité. sauf qu'il réagit trop tard. irrespect derrière les prunelles, mais rain se fige. animal apeuré face à la proximité, parce qu'il n'a jamais rien fait. innocence protégée pour le prince charmant depuis des années, n'a simplement jamais rencontré quelqu'un qui a su le faire chavirer. s'est toujours dit que personne ne serait intéressé. coeur fait un bond dans la cage thoracique, corps manque de s'évaporer. chaleur ne cesse de monter tandis que le provocateur vient quasiment frôler ses lippes. rain brûle, se consume. môme acidulé respire mal lorsqu'il sent son souffle contre sa peau rosée. tu veux que je te suce? malaise lorsque le policier ne sait plus comment réagir, se met à bégayer. arrête de jouer avec moi soufflé si bas qu'il ne sait pas si nolan l'a entendu. pourquoi c'est si facile pour lui de tirer sur ses fils, comme s'il n'était qu'un autre con à draguer. tu vas laisser passer? gamin déglutit difficilement, mais tout prend fin lorsque nolan le pousse et que la chaise roule en arrière. et rain se laisse faire. observe le haut tomber, le corps se dénuder. phalanges courent le long de la cuisse, sourire suggestif se dessine sur les traits de l'orphelin. pas pour la protection de tes collègues par contre, car tu sais très bien que je peux tous vous rendre tarés. je suis pas ta pute, nolan sauf qu'il manque d'assurance lorsqu'il dit ça. gamin ne sait pas comment réagir face à la luxure, au corps qui hurle au péché. rain essaye de comprendre, pourquoi il le cherche comme ça. sauf que le cerveau n'arrive plus à fonctionner, que ses yeux refusent de croiser les siens.

gamin tente de se calmer, se lève pour s'échapper sans un mot. douceur n'a pas l'habitude de se faire draguer, triste que sa première expérience soit pour le provoquer. se foutre de sa gueule. sans se préoccuper de ses sentiments. dos se cale contre un mur dans une pièce isolée, les objets trouvés. rain calme sa respiration lentement, essaye de ne pas s'énerver. le prend pas comme ça. t'es trop sensible. môme se donne quelques minutes pour se calmer, réapprendre à respirer. essaye d'effacer l'image de ses lippes si proches des siennes, perturbé. puis il revient avant d'ouvrir la cage sans croiser le regard de l'affamé met ça, il fait froid pull pris dans son casier laissé sur le banc à côté du sauvage. phalanges tremblent légèrement sous l'effet de la timidité lorsqu'il défait ses menottes. ne parvient pas à déverrouiller les chaînes lorsque le spectacle l'a clairement déstabilisé. sifflement de frustration s'échappe d'entre ses lèvres. gamin n'aime pas, se laisser pousser dans ses tranchées. montrer à quel point il est affecté. putain soufflé lorsque la tension ne cesse de monter, qu'il s'agace contre lui-même lorsqu'il l'a laissé lui rouler dessus. je vais te ramener. parce qu'il est bourré, qu'il refuse de voir son ami se mettre en danger.

phalanges passent sur sa peau tandis qu’il sursaute. pas habitué à être touché, à ces sentiments dérangeants. nolan se rapproche encore un peu de lui, caresse la peau lentement. tendrement. rage est oubliée pour laisser place à autre chose. sentiment non identifié, mais rain ne cesse de paniquer. frôle la tachycardie tandis qu'il sent son souffle s'écraser contre son oreille. cesse de te flageler. sauf que la situation empire, rain manque de déraper. de perdre pied. rain ne sait plus où se mettre lorsqu'il n'arrive pas à identifier les sentiments qui l'envahissent. inconfort lorsque tout est trop intense, qu'il sent quelque chose changer. môme essaye de comprendre sans y arriver lorsque le jeu de nolan devient dangereux. gamin parvient à se libérer seul lorsque le policier n’arrive plus à se concentrer. fragilisé par l’univers de la folie, la luxure dans laquelle on l’a forcé. sauf que nolan n’en a pas fini de lui, tandis que l'insolent pousse le corps dans une pièce abandonnée.

il se fait sensualité lorsqu’il voit une brèche dans laquelle s’immiscer. marionnettiste est doué lorsqu’il saccage les limites imposées, le blesse de ses actions sans penser aux répercussions. lippes se retrouvent collées aux siennes pour le faire taire. petit cri de surprise se meurt contre les lèvres rosées de l’inconscient. les yeux viennent pourtant se fermer. corps se tends tandis que son coeur rate un battement. tout bascule tandis qu’il crispe ses phalanges sur le pull prêté pour ne pas perdre l’équilibre. carcasse lâche réagit de façon particulière, fièvre ne cesse de monter. inexpérimenté manque d’imploser. sauf que c’est pas comme ça qu’il imaginait ça. et il panique l’enfant tout contre ses lippes lorsque le premier baisé est volé. qu’il n’était pas prêt à lui offrir ça.

émotions contraires se battent, son corps n'est plus qu'électricité. rain se surprend lorsqu’il répond au baiser, que son corps réagit et se presse davantage contre lui. phalanges se serrent davantage sur le pull prêté sous l'impulsivité. sursaute lorsqu'il aime sentir la douceur de ses lippes contre les siennes. sentiments trop longtemps écartés remontent à la surface lorsqu’il est obligé de confronter le passé. larmes montent lorsqu’un abcsès crève en lui, fait remonter les souvenirs lorsque la folie le force à voir à quel point il a merdé avec lui. pensées se bousculent dans la tête du blessé. rain n’ose plus bouger, paralysé lorsque la respiration saccadée s'écrase contre les lèvres acidulées. les yeux papillonnent légèrement lorsqu'il sort de la transe. rain met fin au baiser, ses phalanges viennent se plaquer sur la bouche de l'impertinent comme pour se protéger. tout arrêter pour se donner le temps de réfléchir, de penser.

phrase maudite revient le hanter, comme une explication à ce qu'ils viennent de partager. tu sais très bien que je peux tous vous rendre tarés. phrase perdue au milieu des combats, mais pas oubliée. tu n’est rien qu’une autre source d’amusement, ne te fais pas d'idées. facilement remplaçable, juste la première chose qu'il a attrapée. nolan n'est pas intéressé. ne l'a jamais été. ne le sera jamais. sauf que le cerveau est détraqué, que rien ne fonctionne correctement. sentiments s’entrechoquent, larme coule le long de sa joue. points d’interrogations dans les yeux lorsqu’il ne comprend pas, ses joues toujours contre les paumes du diable. mais vite il essuie l’océan qui déborde de ses prunelles, pour se protéger. ouvre la bouche avant de la fermer.

coeur se brise lorsqu’il se rend compte qu’il n’est pas respecté, juste un corps à utiliser avant d’être jeter quand nolan n'a personne d’autres avec qui s’amuser. sauf que le troublé ne parvient pas à détacher son regard de lui, observe son visage sans oser s’approcher davantage. le souffle coupé, sa respiration saccadée tandis qu’il ne parvient plus à respirer. au bord de la crise de panique, mais il refuse de s’efffondrer face à l’insolent. de lui montrer qu’il n’est que bouts de verres mal recollés. un faible qui pourrait se détruire juste avec un baiser. sauf que c'est pas qu'un baiser. chaleur se répand toujours dans son corps et il s’approche encore, joue avec le feu du bout de ses doigts. promis juré, je serais toujours là pour toi. … nolan ? sauf que la question ne vient pas. t'essayais de te venger, c'est ça ? prunelles remontent vers les yeux de la folie, se demande s’il est pas toujours bourré. cherche des explications pour pouvoir calmer le corps excité et l’esprit perturbé. curiosité s'en mêle pourtant, lorsqu’il se demande ce que ça fait d’être aimé de cette façon-là. crève d'envie de savoir ce que ça fait, d'être dans ses draps.

nolan change en un instant. sauf qu'ils ont toujours été comme ça, pas vrai ? rain plus prudent, nolan provocant. marques de la personnalité n'ont fait que s'accentuer en grandissant. créature est devenu prédateur, une sirène entraînant les hommes au fond de l'océan. petit coeur comprend l'attrait, sait pourquoi tant d'hommes finissent emmêlés entre ses draps. insouciant exude quelque chose qui donne envie d'explorer, de fouiller. innocent ne connaissait pas ce côté de lui, mais ça éveille sa curiosité. gêne lorsqu'il se rend compte, qu'il n'a jamais rien fait. baiser maladroit, faute d'entrainement. sauf que nolan rattrape les erreurs, ne semble pas remarquer. rain se demande, s'il sait. s'ils en ont déjà parlés. ou s'il a simplement toujours écouté sans jamais rien partagé. môme doute pouvoir lui faire du bien. n'a pas l'expérience des personnes passées avant. il regrette un instant, d'avoir attendu pour explorer. oublie pas le prince charmant. envie de lui plaire est refoulée. sheitan lui fait oublier les doutes, efface les blessures juste un instant. avant de créer de nouvelles plaies. innocent se brise contre l'insolent, respire un peu mieux lorsqu'il évacue les sentiments et le chagrin qu'il aurait dû partager. on aurait pu être deux, pas vrai ? les yeux sont fermés, mais il sent son corps tout contre lui. imagine les reliefs et les déliés, se souvient des images lorsque l'animal était encore en cage. désir ne fait que s'intensifier, s'amplifier. qu'est-ce que tu veux vraiment ? pensées délétères se bousculent, s'entassent dans la cervelle éclatée. esprit analytique ne comprend pas assez ce genre de sentiment. nolan n'a jamais rien exprimé. alors pourquoi maintenant ? impression sauvage de tomber dans un piège, peur d'être pris pour un con. pas envie de perdre son ami. pas maintenant qu'il l'a retrouvé. sauf qu'il s'en fout, à ce moment de tout ce qui pourrait se passer. ne pense qu'à sa beauté.

cerveau l'emporte pourtant quand rain met fin au ballet macabre. coeur ne cesse d'exploser la cage thoracique, manque de briser les os déjà abimés. il fond le môme lorsque nolan l'attend sagement. juste assez de temps pour lui offrir un répit. le laisser penser à toutes les éventualités. sauf qu'il ne parvient pas rain à le quitter pour s'emmurer dans ses pensées. impression d'avoir été calciné, mais son corps lui hurle de recommencer. embrasse-moi, s'il te plaît. sauf que rain n'arrive pas à laisser la peur de côté. môme revient à la réalité. doigt passe sur les joues marquées de diamants, tandis que les phalanges s'emmêlent. nolan lui arrache des frissons, tandis que la main est enlevée de ses lippes. qu'il est à nouveau en danger. lèvres retrouvent rapidement les siennes. rain trépasse. jambes faiblissent, son corps se mêle au sien. il suffit seulement de quelques gestes, pour l'attirer à nouveau dans ses filets. regards se croisent, juste assez pour que rain puisse voir ce sourire illuminer son visage. coeur manque d'exploser. policier l'observe, le souffle coupé. se laisse manipuler, entraîner jusqu'à la table. pression ne cesse de monter, mais nolan est plus lent. prend son temps pour mieux le torturer. corps entrent en collision lorsque le haut est arraché, révélant le torse sculpté par les années d'entraînement. môme s'oubli lorsque les lèvres reviennent s'écraser contre les siennes. comme s'il voulait le bouffer. gamin ignore les interdits, efface la moralité pourtant si aiguisée. refuse de voir les conséquences, s'il venait à se faire choper. au manque d'éthique de faire l'amour à un prisonnier sous sa charge. tu ferais ça pour n'importe qui ? non. nolan l'a bousillé. quelques mots, gestes déplacés ont suffi pour le faire craquer. phalanges glissent lentement dans le dos de la flamme pour l'attirer plus près encore. restent chastement au-dessus des habits, n'ose pas réellement. peur se lit entre les traits délicats, phalanges montent maladroitement jusqu'aux mèches avant de les caresser. môme essaye de suivre le rythme imposé. de faire les choses bien pour l'excité. n'a pas envie de tout gâcher. envie de tout avouer lorsque rain recule son visage pour reprendre son souffle. s'approche à nouveau, si lent. reste là quelques secondes avant que ses lippes frôlent doucement les siennes. hésitant. le regarde pour se rassurer, se convaincre que tout va bien se passer. secondes passent tandis qu'il essaye de trouver le courage de venir de lui-même. môme déglutit difficilement, se perd dans les prunelles de la sirène. fini par craquer, céder. retrouver les lèvres acidulées avec douceur lorsqu'il fait de son mieux pour nolan. minutes passent, rain s'efface. phalanges viennent reproduire les mouvements que nolan lui a montré lorsqu'il était emprisonné. passent à l'intérieur de sa cuisse comme lui l'a fait pour le provoquer. geste plus doux, délicat quand le môme veut le bouffer. perds un peu son esprit pour lui. montre-moi comment tu vas me rendre taré. murmuré contre sa peau, pour ne pas être entendu. collègues sont oubliés de la phrase maudite lorsqu'elle est détournée. rain rougit sous les mots, un peu choqué par le manque de tact. gamin change, devient un peu plus comme lui. essaye de ne pas montrer, à quel point il est gêné. cache le manque d'expérience sous un masque qu'il s'est imposé pour ne pas arrêter.