even after all this time (oona)
BUT WHERE YOU WERE LIKE DEATH
I WAS LIKE WAR
de l'aimer. regard se perd sur la foule tandis qu'il essayer de repérer les hommes préférant saccager. sauf que ces pensées sont avec elle.
adresse récupérée dans le bureau, seven laisse ses responsabilités à quelqu'un d'autre. fuit pour la retrouver. se damner. exorciste se demande si ça l'amuse de se mutiler, de tomber à ses pieds. juste une fois de plus. homme brisé essaye de se convaincre qu'il est obligé. c'est son boulot de la garder en sécurité. tu ferais pareil pour une autre, pas vrai ? sauf qu'il connaît la réponse. responsable se retrouve devant la porte de l'employée. poing vient frapper la porte, cigarette entre les lèvres comme une excuse pour ne pas rentrer. il répète dans sa tête, essaye de trouver les mots pour s'expliquer. se justifier. tu fous quoi là, seven ? il ne sait pas. se demande quel personnage il va devenir. patron enragé, ami inquiet, amant délaissé ? scènes passent dans sa tête lorsqu'il calcule, imagine sa réaction à chaque option. je passais. je voulais voir comment ça allait. pourquoi t'es sur scène entrain de danser ? ou peut-être qu'elle ne répondra pas. peut-être qu'elle n'est pas là. doutes s'empilent, s'entassent. seven s'empêche de regarder à travers la fenêtre. ça ne te regarde pas. il aimerait pourtant savoir ce qu'elle fait. voudrait savoir si elle aussi, pense à lui. porte s'entrouvre, masque vient cacher l'inquiétude sur les traits. j'ai entendu dire, qu'il y avait un espoir.
j'avais envie de m'accrocher.
de te laisser l'opportunité de m'anéantir, me détruire encore une fois.
s'il te plaît, oona.
fissures ouvertes une à une,
le corps est à découvert, la dépouille mise à l’envers. femme s’est effondrée, a essayé de tout cacher à n’importe quel frais pour être encore une fois blessée.
pourquoi c’est si compliqué ?
mais coups à la porte la ramènent à la réalité, lui rappelle qu’elle ne peut pas cesser d’exister. alors elle se relève oona, descend en culotte et t-shirt quand elle oublie la décence puis elle ouvre sans songer, sans même regarder. juste assez pour que sa tête puisse passer. « j'étais obligé. » et elle entend sa voix avant même de le regarder, sent déjà son coeur se serrer. qu’est ce que tu fais ? tu viens voir à quel point je suis touchée ? mais elle ne dit rien oona, le dévisage légèrement quand lui aussi il fait semblant, lui fait croire qu’il s’inquiétait pour elle alors qu’avant hier il lui balançait des mots cruels. ça t’amuse seven de me voir en sang hein ? et il bloque la porte le brun, glisse son pied dans l’entrée pour l’empêcher de s’échapper. « je voulais voir comment ça allait. » puis le sourire ironique, le soupir aussi entre les lèvres quand elle n’en peut plus, qu’elle ne veut plus se battre. trop amochée pour continuer.
m’enterrer, c’est déjà fait.
BUT WHERE YOU WERE LIKE DEATH
I WAS LIKE WAR
seven dévisage la poupée, remarque les yeux rouges à force de pleurer. coeur se serre lorsqu'il voit les fissures, la douleur à l'intérieur. je suis désolé. sourire sur les traits de la danseuse lorsqu'elle tente de cacher le mal être. violence utilisée comme barrière lorsque le monde entier lui a tourné le dos. sauf qu'elle ne sait pas, qu'il est immunisé. n'a plus peur d'être blessé. parce que son coeur est en cendre aux pieds de la beauté. qu'est-ce que tu veux seven. rire nerveux s'échappe d'entre les lèvres du brun. réponse devrait être évidente. toi. sauf qu'ils ne se connaissent plus. deux parfaits inconnus. parce qu'il l'a trop aimé. tu vois oona, j'ai pas besoin de toi pour me faire du mal.
regards amers, mots colère,
ils se cherchent sans cesse les étrangers, ont perdu tout le lien qu’ils avaient tissé. à force de se détruire et d’essayer de se protéger. ils ne savent plus comment se comporter, comment penser. mais bout de femme est persuadée qu’il essaie de l’enterrer. qu’il veut finir ce qu’il a commencé. mais elle n’a plus la force de lutter oona, est trop en éclat. pourtant, un sourire vient orner ses lèvres, lorsque le corps se met en pilote automatique afin de garder les apparences, d’éloigner la démence. souris. montre lui que t’es encore debout malgré les plaies, le corps ensanglanté. et elle le fait encore la poupée, esquive chaque question avec une provocation. car elle le sait qu’il n’est pas inquiet. il veut sans doute arrêter de culpabiliser. et elle espère oona que les danseuses ont rien dit, qu’elles ont gardé le secret de son effondrement, de ses mensonges virulents. puis, il rit lui lorsqu’elle lui demande ce qu’il veut, confirme un peu plus les pensées emmêlées. « je voulais voir comment tu allais. les filles savaient pas où tu étais. » et elle n’arrive pas à le croire la jolie, ne fait plus confiance aux hommes lorsqu’ils la poussent vers l’agonie.
et elle voudrait juste s’isoler.
l’oublier.
laisse moi tranquille, s’il te plait.
mais le brun, il ne compte plus rien lâcher. refuse de la voir encore s’échapper. il s’installe seven, pose sa tête contre l’encadrement, la regardant un peu plus aisément. mais les prunelles fuient, les joues se tachent lorsqu’il réalise la nudité, qu’il voit les jambes dénudées. homme se fait respectueux, observe le fond de la pièce et elle soupire encore oona, se demande pourquoi il reste là. « l'autre jour. je m'attendais pas à te revoir. » puis les mots la font relever le regard lorsqu’elle est si lasse l’audace. et elle se rappelle encore la violence de leurs échanges, les menaces. « je peux entrer ? t'as l'air d'avoir besoin d'un verre. » et il essaie de s’approcher, de juste pouvoir glisser ses mains autour de son cou pour l’étrangler et elle finit par ouvrir avant de murmurer.
et elle lui donne l’opportunité de tout terminer.
lui offre le choix de finir de la saccager.
BUT WHERE YOU WERE LIKE DEATH
I WAS LIKE WAR
maladie fictive, excuse pour l'éviter. il le sait. pourquoi ça te dérange tant, seven ? coeur se serre lorsqu'elle voit en lui un monstre. une abomination n'attendant rien d'autre que de la déchiqueter.
regards se jaugeant, prunelles se jugeant,
aimants se déchirent encore comme un automatisme pour se protéger. habitude quand ils ne savent que se comporter ainsi en présence d’autrui. et les mots ont laissé des marques sur le masque fissuré, ont cassé toute l’illusion qu’elle avait perfectionné. oona plus qu’une fragilité, qu’une poupée qu’on a trop balancé à terre afin de l’exploser. elle puise dans ses forces la belle pour l’écarter, pour s’échapper des questions intéressées. je suis fatiguée. mais valkyrie se perd entre les mensonges et les vérités, se perd dans la toile d’araignée qu’elle a tissé. alors elle boit pour se noyer, tue les émotions virulentes dans l’alcool car elle ne veut pas ressentir la martyr. le poids de la culpabilité, l’envie de tout exploser. la panique de la veille et la tristesse solennelle.
« c'est pour ça que t'es pas venue aujourd'hui ? »mais seven ne lui laisse pas le temps de se soigner, sait exactement où appuyer pour faire saigner la plaie. pourtant, la belle elle tire sur le fil, tire de toutes ses forces afin de ne pas céder. femme ne veut plus pleurer pour des hommes qui n’en valent pas la peine. mérite de cicatriser après tout le mal qu’on lui a fait.
BUT WHERE YOU WERE LIKE DEATH
I WAS LIKE WAR
seven se creuse sa propre tombe. exorciste dérape lorsqu'il est face à elle. oona, la seule à pouvoir lui faire perdre son sang-froid. gamine le pousse encore une fois et il se sent chuter au fond de l'abysse. je te l'ai dit la dernière fois.
mots comme des impacts de balle,
ils ricochent sur les peaux, infligent d’autres maux. ils se détruisent les aimants, ne sachant pas comment revenir comme avant. ne cherchent qu’à s’affliger pour se libérer d’un poids qui ne cesse de les écraser. mais oona elle a du mal à encaisser, n’a plus la force de lutter. femme blessée ( comme il lui a très bien rappelé ) a besoin de s’exiler le temps d’une journée. d’effacer toutes les traces qui sur son corps se sont accumulées. cicatrises, jamais vraiment soignées, trônent en reines sur la carcasse misère, rappelant le calvaire. pourtant, elle le laisse entrer celui qui pourrait finir de l’enterrer. comme un moyen facile de s’éteindre sans le moindre remord, d’arrêter de faire des efforts. finis moi. je sais que tu n’attendais que ça. « je suis pas venu pour te blesser. » mais mots contredisent les pensées, et confiance ne cesse de vaciller. poupée ne croit plus en les contes de fée, connait assez bien le sexe opposé pour savoir ce qui les fait vibrer. ( toi aussi, tu veux m’amadouer pour mieux me contrôler ? ) et oona elle n’arrive pas à l’écouter, n’arrive plus à croire quiconque qui veut s’approcher. malédiction offerte par l’homme qui lui a fait tant de mal, elle se renferme plutôt que montrer la moindre émotion, sait pertinemment que c’est le premier pas vers la condamnation. et seven il essaie de creuser encore, de savoir ce qu’elle cache derrière ce masque abîmé. mais il roule des yeux sous les réponses erronées, aurait du se douter qu’elle n’avait rien à lui donner. « je suis venu voir comment tu vas. j'ai pas le droit ? » et elle murmure oona, si fatiguée.
« dis-moi ce que je t'ai fait alors. » et il l’interroge le brun, veut simplement savoir ce qu’il s’est passé, pourquoi elle s’est mise à le détester. mais elle le pousse la beauté, refuse de lui donner le moindre indice quand il est resté aveugle à tous ses sentiments étranglés. ( comment tu as fait pour ne pas voir que j’étais en train de crever ? hein seven ? comment t’as fait ? ) puis phalanges attrapent le poignet et elle sursaute la condamnée, sent ses frissons de dégoût quand sa carcasse spasme sous le mouvement trop familier. arrête de me toucher.
arrête de me faire du mal.
je peux plus le supporter.
BUT WHERE YOU WERE LIKE DEATH
I WAS LIKE WAR
je t'aime toujours, tu sais. sentiments sont refoulés pour ne plus se laissé briser. je ne te crois pas. soufflé. traits se tirent. colère laisse place à la tristesse. comme s'il venait de se faire poignarder. tu devrais être habitué, seven. refuse pourtant d'abandonner. exorciste sait qu'elle est blessée. fait du mal pour infliger les maux qu'elle a reçu. qui t'as fait ça, oona ?
damnée sursaute sous son touché. homme hésite, serre à peine ses phalanges sur son poignet. sourcil arqué, homme essaye de lire en elle. tente de déchiffrer les sentiments étranglés.
seven recule légèrement, se mord l'intérieur de la joue en réfléchissant. c'était pas comme ça qu'il imaginait la rencontre. seven voulait juste comprendre, réparé le mal fait. se rend lentement compte que ça prendra plus de temps. garde encore espoir. main passe dans les mèches pour les ébouriffés. homme recule pour offrir de l'espace, lui donner l'opportunité de respirer. silence s'étend, seven se tend. moi j'y arriverais pas.
alcool enflamme les veines, brûle les songes dans la tête.
poupée vacillante sur un fil au dessus du vide, elle voit la toile se desserrer, les efforts qu’elle a fait s’effondrer. veuve noire s’emmêle entre les liens tissés et l’impression de se noyer dans les noeuds qu’elle n’a su défaire. qu’est ce qu’il faut pour que tu me laisses tomber ? homme comme accroché à un mirage ne veut pas voir le drame omniscient, la fragilité d’un orage qui a trop grondé pour être entendu. il s’accroche le brun à un fantasme lointain, refuse d’observer la femme tant idolâtrée le rejeter. perdu le gamin entre ce qu’il veut et ce qu’il a. paumé entre les refrains qui ne sonnent plus si bien. car elle se perd le calvaire dans ses échos, elle s’accroche aux maux pour essayer de le repousser encore et encore, refusant de sombrer pour le charme d’une fleur fanée qui risque encore de la bousiller. cesse de t’accrocher, s’il te plait.
mais les phalanges attrapent le poignet, rappelant qu’elle ne peut plus s’échapper. coeur manque un raté lorsque tout remonte à la surface, brise la glace. masque disparait, fissures se figent dans le visage de porcelaine. elle se brise encore oona, elle s’effondre encore si bas. le corps lourd et le regard quémandant, elle supplie la jolie pour qu’on l’épargne de toute cette agonie. « t'as peur de moi ? » et les mots résonnent entre les murs tandis que les corps sont trop proches, que l’air s’épaissit et qu’elle brûle de cette envie. et c’est son regard qui l’a trahit lorsqu’elle observe les lèvres fièvres, qu’elle s’enferme dans un désir interdit. tu n’as pas le droit oona, ne l’oublie pas. mais l’alcool continue de faire des ravages, désinhibe l’orage. et seven il lèche sa lippe rosée, vient galvaniser l’esprit déjà trop troublé. pourquoi t’es si doué pour me tenter ? elle lutte pourtant la beauté, refuse de céder malgré l’instinct qui lui hurle de craquer. finit par montrer la fragilité lorsqu’elle le supplie de la lâcher. et il le fait seven rapidement, presque choqué quand il se rend compte d’à quel point elle est blessée. puis il se recule, paralysé, ne sait plus comment se comporter. homme déstabilisé n’ose plus s’approcher lorsqu’elle ne cesse de le contempler.
seven me laisse pas tomber.
malgré tout ce que je t’ai fait.