even after all this time (oona)
BUT WHERE YOU WERE LIKE DEATH
I WAS LIKE WAR
prouve que tu ne m'abandonnera pas. jamais, oona. seven ne comprend pas. essaye d'apprivoiser la beauté. n'arrive pas à cacher la frustration. tu m'aimais bien avant, qu'est-ce qui a changé ? inconfort jusqu'au fond des os lorsque plus rien n'a de sens. pourtant, ses sentiments pour elle était comme une évidence. souffles se mêlent lorsqu'ils sont toujours si proches. homme recule, mais elle ne le laisse pas s'échapper. surprise sur les traits du corps abîmé. qu'est-ce que tu fais, oona ? seven se fige lorsque ses doigts le maintiennent là, que les phalanges de la poupée viennent retirer quelque boutons de la chemise. électricité parcours le maccabé quand il sent l'excitation monter. qu'est-ce que tu veux de moi ? corps fin se dévoile sous les yeux du brun. il ne parvient plus à respirer. dernier shot d'alcool, puis les mots pour le tenté. l'aguicher. ça fonctionne, parce que seven perd pied.
lèvres s'écrasent contre les siennes. impression d'entrer en collision avec une météorite lorsque ses doigts viennent caresser le bas de ses reins. seven sent l'alcool sur ses lippes rosées. caresse sa joue doucement lorsque ses rêves deviennent réalité. lorsqu'il rejoue la scène de la trahison éhonté. la porte contre lui comme pour l'empêcher de s'échapper cette fois-ci. tout bouge trop rapidement lorsqu'il la coince entre la table et son corps. phalanges viennent jouer avec les mèches de la beauté, les cale derrière son oreille. douceur de ce moment d'antan envolé, parce qu'il ne montre que la brutalité. peur de montrer sa vulnérabilité, parce qu'elle l'a bousillé la dernière fois qu'il s'est dévoilé. trève pourtant signée à ce moment là, mais il sait qu'elle sera de courte durée. boutons de la chemise tombent au sol lorsque le vêtement est arraché, que les doigts parcours le corps dénudé. exorciste perd son souffle contre les lèvres de la damné, lippes les quitte seulement pour caresser son cou du bout de son nez. garde les yeux fermés, se laisse envouter par la douceur de sa peau, son odeur sucrée. seven oubli le danger, offre son corps entier à la beauté. refuse de parler, de peur de tout gâcher. parce qu'il n'a jamais autant désiré qu'à ce moment là. à l'exception de ce soir là.
sentiments contraires brûlent les barrières.
confusion emmène à la frustration. tristesse invoque à l’ivresse. poupée paumée entre les tourments de ses émotions ne sait plus quel comportement est le bon. se perd dans les effusions de l’alcool et les paroles à la con. je suis désolé. et elle ne peut plus entendre les mots trop répétés, ne veut plus de ses consonances devenues erronées. elle a besoin oona de douceur à laquelle s’accrocher. alors elle invoque la jolie l’hérésie. se déshabille quelque peu sous les yeux de l’envieux. dis tu veux toujours de moi ? même si ce n’est que pour une fois ? et les échos dérapent quand elle ne réfléchit plus la cohue, qu’elle veut le sentir tout contre sa peau nue. envie qui la tiraille dans ses entrailles depuis qu’elle l’a revu, attirance qu’elle n’a pas pu éteindre malgré tous les sous entendus. seven, il sait exactement où appuyer pour la faire craquer. mirage au charme appartenant à un autre temps, il arrive toujours à la surprendre dans sa sincérité malgré qu’elle n’arrive plus à espérer. mais, elle le voit, cet attachement. elle le reconnait dans ces yeux tremblants. à quel point il tient à elle et qu’importe qu’elle soit si cruelle.
pardonne moi d’être comme ça.
je te jure je voulais pas te faire ça.
et il craque à peine les mots prononcés le brun quand ces lèvres viennent s’exploser sur les siennes et qu’elle s’agrippe à ces épaules, le souffle coupé. elle fond la poupée de glace face à son audace, s’accroche à ce corps qu’elle a tant effleuré dans ses fantasmes. bras se glissant derrière sa nuque, elle n’a pas oublier la saveur de ces baisers ni même la pression de ces phalanges sur sa peau exposée. alors elle tremble oona lorsqu’il la touche comme ça, lorsque ces doigts trainent dans le bas de son dos et qu’elle a si chaud. feu brûlant qu’il invoque aussi facilement, trouble qui s’étend et l’éprend. elle fond la beauté entre ses bras, ne cherche pas à se défaire sous les éclats. ne t’arrêtes pas. phalanges glissent sur la joue pâle, caressent le visage tuméfié par les torrents qui ont trop coulés et elle ne cesse de l’observer. a envie de se noyer entre les prunelles obscurités. s’il te plait, ne disparais plus jamais. et il l’attrape seven, la porte contre son corps avant de monter sur la table pour la bloquer alors elle rougit la poupée, laisse la silhouette la surplomber quand elle ne cesse de l’embrasser. puis la douceur au milieu de l’impulsivité, geste candide brûle le palpitant putride. lorsqu’il glisse une des mèches derrière son oreille et qu’elle oublie de respirer sous le mouvement de dentelle. homme essaie de ne pas montrer la vulnérabilité dans les gestes saccadés mais elle le connait trop bien pour savoir qu’il est en train de s’effondrer. puis le vêtement craque, boutons tombent au sol dans un bruit sourd lorsque le corps est exposé et qu’elle se cambre sous les doigts intéressés. elle suffoque oona sous le feu qui se répand si rapidement. reprend sa respiration entre leurs souffles échangés dans cette collision. et il disparait seven dans l’espace de son cou, vient la faire trembler en jouant sur sa peau du bout de son nez. alors elle s’active la beauté à son tour, pose ses phalanges sur la veste de costard de ce dernier pour le déshabiller. et elle prend son temps la poésie, veut le découvrir avec envie. gestes tendres retirent le tissu avec lenteur puis elle attaque la seconde couche, lorsque ses doigts défont un à un les boutons de sa chemise et qu’elle découvre ce qu’elle n’a jamais pu contempler. encre dans la chair peint une nature amère. racines remontant dans le cou, elle vient dessiner avec lenteur les traits noirs la dérisoire, peint lentement le tatouage qui dévore la peau de son bourreau. puis elle vient y déposer ses lèvres la merveille, suit le chemin du dessin avec une douceur interdite tandis que les phalanges ne s’arrêtent pas. et le vêtement finit par tomber quand elle pose ses mains sur le torse du gamin. curiosité de le toucher, de le découvrir en entier. lorsque les jambes viennent se renfermer sur son bassin et que sans échos elle tente de le faire sien.
BUT WHERE YOU WERE LIKE DEATH
I WAS LIKE WAR
e mal que je t'ai fais.
contrôle s’efface, corps rentrent en impact.
pensées délétères s’oublient quand les frictions obligent à l’interdit.
plus d’équilibre dans cette danse après les combats répétés, les mots à l’arrachés. ils se contredisent les ennemis, ils jouent de cette douce agonie lorsque leurs instincts prennent le dessus sur leurs sentiments restreints. et il ne reste plus rien, plus d’espace pour contrer les vérités confuses, plus de distance de sécurité pour se tourmenter. ils se laissent engloutir les aimants dans cette ivresse, veulent cicatriser en se volant des baisers.
car ils ne savent pas communiquer les opposés.
n’ont jamais su se comporter face aux traits tirés.
c’est plus facile de te détester que de t’aimer.
et oona se consomme telle une allumette à peine allumée quand tout autour le décor devient abstrait. que les yeux n’arrivent plus à se détacher de la fresque face à elle, si cruelle. merveille attire tout autant qu’elle déchire. corps tant de fois désiré, à en perdre la raison, pousse à l’abandon. et elle explose la comète en plein vol tandis que les lippes se mêlent, que les fantasmes s’enchainent et qu’elle n’arrive plus à songer à la haine. poupée contemple, mémorise chaque trait et chaque courbe, essaie de voir où la chair est assez exposée pour s’y loger. besoin de laisser sa trace, de montrer l’audace malgré l’invitation murmurée, les échos emplis de volupté. (je te laisserai jamais gagner.) mais il tait le brun les pensées fugaces sous les lèvres quémandantes, entre les touchers brûlants. sait exactement comment la rendre silencieuse dans cette danse pernicieuse. alors elle effleure le derme, découvre les déliés de l’homme interdit avec envie. admire les traits d’encre, la mâchoire tranchante. et elle voudrait se damner pour pouvoir encore le toucher ainsi, de sentir les reliefs de l’ange sur ses phalanges. puis les doigts s’emmêlent entre les mèches brunes, tirent pour retrouver les lèvres rosées alors elle se meure la beauté, oublie de respirer. ( cesse de me faire cet effet.) mais la main glisse sur la jambe dénudée et l’électricité immole chaque partie de son corps, les pensées ne cessent de s’embrouiller.
effet si déviant, drogue qui s’écoule lentement.
tue moi à l’instant.
BUT WHERE YOU WERE LIKE DEATH
I WAS LIKE WAR
coeur cesse de battre, sentiment de déjà-vu revient le hanter. seven se prépare à affronter les sentiments qu'il a ressentis ce soir-là. lorsqu'elle a joué avec son coeur, avant de le laisser se faire casser la gueule. je plus faire ça, oona. prunelles se croisent, mais les mots ne sont pas durs, valkyrie ne le rejette pas. cette fois. confiance en elle depuis longtemps éradiqué. fais-le. appel au crime. seven aimerait avoir la force de pouvoir l'ignorer, de ne pas vaciller. préfèrerait prendre son temps, mais il comprend le besoin de se maudire. de ne rien ressentir. sauf qu'il se rend compte à quel point il est habitué de se faire pulvériser entre ses doigts. ne veut pas être utilisé. un corps simplement là pour lui faire oublier. besoin de se faire choisir, respecter. apprécier. besoin d'excuses lorsqu'elle l'a détruit en quelques mots avant de voler ses thunes. sa fierté. émotions s'entrechoquent, rire secoue la carcasse du désabusé. désespoir sur les traits lorsqu'il choisit son moment afin réaliser. de trouver la force de refuser. il souligne la cruauté de sa cervelle éclatée. pose la tête sur l'épaule de la beauté, ferme les yeux un instant avant de relever la tête pour la confronter.
souffle abandonné lorsque les lèvres ne cessent de se dévorer,
les corps se cherchent sans la puissance des mots, découvrent un autre moyen de se déchirer. danse si dangereuse où ils perdront un bout de leurs âmes pour encore de ce doux vacarme. et elle se laisse consumer la ballerine par l’électricité, sa carcasse brûlante sous les envies qu’elle ne peut plus restreindre si quémandantes. besoin d’être touchée, de sentir encore sa respiration contre sa peau échauffée. de ne plus savoir penser sous l’adrénaline qui ne cesse de monter. oona elle ouvre son coeur sans le vouloir, lui montre de l’espoir à l’amant dérangeant. je te déteste pas vraiment murmuré dans chacun de ses baisers. ( s’il te plait cesse de me blesser. ) et elle se damne la beauté, se tue pour pouvoir encore le respirer. drogue fait trop planer quand elle n’arrive plus à se détacher. qu’elle caresse les courbes avec avidité.
tu crois qu’on pourrait s’aimer pour de vrai ?
et la danseuse finit par capituler, lui demande de céder quand elle ne veut pas de sa lenteur mais bien capturer son coeur. alors elle ordonne oona pour avoir ce qu’elle ne peut pas. refuse de songer aux souvenirs d’autrefois. aime moi. mais il rit l’éclat, se moque de tout ça. tête venant se poser sur son épaule, elle se paralyse la jolie sous l’agonie. le regard perdu et le palpitant tordu, elle le craint encore le remord, se demande à quoi il joue quand il finit par se relever pour la contempler, ces phalanges dans ses mèches emmêlées. « j'étais quoi pour toi, oona? » et les mots l’écorchent jusqu’au sang lorsqu’elle comprend enfin le manège du malsain. ( alors t’as fait tout ça pour ça ? ) mais elle n’en peut plus oona. ne peut plus se cacher derrière un masque qu’elle n’arrive plus à porter. ne cesse de se briser.
lassitude dans le mot violent, tristesse entre l’écho tremblant. ( c’est ce que tu voulais non ? ) elle finit leur guerre puérile, se promet de ne plus revenir. parce qu’il n’y a rien à entretenir. homme voulait se venger, est venu après l’avoir blessée pour pouvoir terminer le job qu’il avait délaissé. il s’est servi d’elle seven, a profité de sa faiblesse pour s’approcher dans l’intimité afin de mieux lui rappeler qu’il ne lui pardonnera jamais. et elle a envie de rire l’agonie sous l’ironie. se demande ce qu’elle a fait pour mériter d’être traitée ainsi à répétitions.
tu n’avais pas le droit de me faire ça.
t’as gagné sois fier de toi.
je ne veux plus de toi.
BUT WHERE YOU WERE LIKE DEATH
I WAS LIKE WAR
dégage. mots sont violents. seven a les lèvres pincées, se rhabille rapidement. comprend pas son crime lorsqu'il voulait simplement savoir c'qui s'est passé. savoir c'qui se passe dans sa cervelle, essayé de la rassurer. moment mal choisi, il veut bien l'avouer. j'ai l'droit d'avoir des réponses, oona. sauf qu'elle veut pas l'entendre, refuse de voir ce qu'elle lui a fait. seven se doute qu'à ses yeux, il sera toujours un enfoiré. raison obscure lui échappe. je veux juste comprendre, oona. seven se sent utilisé. oona l'tolère assez pour vouloir le dénuder, juste pas pour lui dire la vérité. seven serre les poings, ne dit plus rien. reste figé un moment, sans pouvoir respirer ou s'approcher. reculer. je suis fatigué, oona. seven voulait juste pas qu'elle ait l'impression d'être utilisé. sait plus comment agir lorsqu'elle est à ses côtés. sensation sauvage d'jamais pouvoir faire les choses bien. comme elle voudrait. qu'chaque mouvement, respiration sera pris comme une insulte. l'pire, c'est qu'il comprendrait si elle lui disait seulement. sauf qu'le con essaye encore une dernière fois de lui faire comprendre son point de vue.