garçon se perd, titube dans la boîte de nuit bondée. substances auquel il n'est pas habitué déglinguent le corps qu'il a toujours protéger. seulement trois cocktails dans le sang, mais pan n'a pas vu l'être qui a glissé la poudre dans le dernier verre ingurgité. impression de suffoquer, de crever sous le poids des problèmes. divorce impossible à finaliser, les journalistes ne cessent de murmurer et inventer des histoires sur la vie de l'acteur éducolré. impression sauvage d'être terni, de ne plus briller autant qu'avant. besoin de s'évader pour étinceler, s'offrir afin de ne plus penser. besoin de se se sentir aimé, désiré. môme danse dans la foule afin d'oublier, les hommes s'approchent de lui pour danser contre le corps désabusé. s'éloignent lorsqu'ils sont ignorés. môme trop loin parti pour sentir les doigts sur le corps abimé. il veut juste danser. inconnu reste auprès de lui. ramène des verres, murmure des choses au creux de son tympans que pan n'entend pas. alors il sourit simplement, sans réellement voir la personne face à lui. sans réellement penser. pan ne sent pas le danger.

môme naïf n'est jamais réellement sorti. vingt-trois ans mais il a toujours été trop occupé à travailler. créer une vie dont ses parents pourraient être fiers. gamin ne connaît pas le danger, n'a jamais appris à se méfier. impression de suffoquer lorsque la drogue ingérée le fait paniquer. respiration devient saccadée, alors l'inconnu le traîne à l'extérieur, le sépare de ses amis. tu peux rentrer chez moi si tu veux. murmuré avec un sourire victorieux. sauf que pan n'a pas envie, souhaite rentre chez lui. alors il secoue la tête, mais l'autre insiste de l'amener. je ne veux pas. sauf que pan est trop poli, est à deux doigts d'accepter afin d'éviter la colère de l'insolent. il ne le connaît pas, mais il voit la tension monter et les traits se tirer. remarque les poings et la mâchoire se crisper. il reconnaît trop bien la posture d'un homme sur le point de frapper. poison dans les mots lorsque l'inconnu l'accuse de l'avoir aguicher toute la soirée. pan essaye de garder son équilibre tandis que ses doigts trouvent un mur afin de se stabiliser. c'est pas vrai. sauf que les mots ne se forment pas, son corps ne répond pas. mais les phalanges viennent le toucher, le font sursauter. homme essaye de le traîner. ne me touche pas. chuchoté lorsque la peur vient le ronger. lâche-moi.