These bad habits, they die too slow ( Ziggy )
même si parfois, il a envie de le tuer.
ami ne cesse de se tourner vers une jolie fille alors k sait, qu'il se retrouvera seul. corps fait pour charmer, k voit l'attrait. fille est appelé à eux, alors k se tend. panique monte lorsqu'il n'a pas envie.
rythme s’enflamme,
voix se brise sous les cris des fans. musique enveloppe les corps sans le moindre faux accord. et les silhouettes dansent, s’accrochent à la mélodie pour exprimer leurs transes. liberté soudaine quand aucun regard n’importe, que tout s’éloigne de la réalité. comme un moment coupé du monde, comme une seconde d’apesanteur loin de toutes les horreurs. et elle danse ziggy, comme chacun d’eux, elle s’enflamme sous la mélodie. bout de femme qui se consume entre les carcasses, qui perd son regard sur les artistes avec des étincelles dans les prunelles. elle brûle ziggy, elle transpire sous l’adrénaline. car y’a que dans ces instants de liberté totale que son coeur bat de façon normal. alors elle profite des morceaux qui s’enchainent, des coups sur la batterie, des doigts qui ravagent les cordes jusqu’à ce qu’il n’y a plus de bruit. et le regard s’attarde sur les corps devant elle, du poète qui hurle ses mots dans le micro, du batteur qui se calque sur ses battements de coeur. car elle profite simplement ziggy de se laisser charmer par des mirages inatteignables. aime regarder la passion tout consumer. les mouvements calcinés et les expressions qui changent selon le morceau joué.
puis tout s’arrête lorsque la mélodie se stoppe net. et l’euphorie se déploie quand les corps se ruent à l’arrière pour faire la fête encore. alors elle attend un peu la jolie, va se chercher une bière pour décompresser lorsque sa gorge est séchée. mais la carcasse finit par s’engouffrer entre les silhouettes, essaie de se frayer un chemin sans faire tomber une goutte du nectar alcoolisé. et la foule bouge, les gens dansent et elle perd l’équilibre ziggy, se fait bousculer. elle trébuche et se prend un corps de plein fouet, son verre se vidant sur le t-shirt de ce dernier. alors elle se recule vite la jolie, récupère des mouchoirs dans son sac pour essayer de nettoyer le tissu imbibé.
arrête de rêver.
il n'y a qu'elle pour voir le visage se détruire, se briser. dos aux autres tandis que les épaules sont crispées. seven essaye d'utiliser certains outils pour se calmer. observe la beauté. ses lippes, ses yeux bleutés. il se perd un instant, un moment. sauf que la réalité le rattrape lorsqu'il entend des ricanements. la jolie se retrouve entre lui et la sortie, bloque sa fuite. k devient nerveux tandis qu'il sent les regards sur lui. spectateurs l'observent comme s'ils attendaient l'implosion, l'explosion pour confirmer ce qu'ils pensent déjà de lui. t'es un homme violent, pas net dans ta tête. il ne leur laissera pas cette satisfaction. refuse de leur prouver qu'ils ont raison. c'est mon karma pour t'avoir tué ça, pas vrai ?
carcasse bousculée, équilibre défait,
les corps rentrent en collision dans un impact bruyant.
et tous les regards se tournent en un instant.
attention déportée, curiosité malsaine d’une société qui attend l’altercation, le moment de l’implosion comme un divertissement.
vautours veulent voir du sang.
mais elle s’excuse ziggy face au carnage, s’en veut même si elle n’a rien fait de mal tandis que les doigts tremblent sous l’anxiété. je voulais pas, je te promets. et elle attrape quelque chose pour l’éponger la jolie sans oser confronter le regard obscurité.
puis l’explosion qu’ils attendaient tous.
« j'ai besoin que tu bouges. »
et elle réalise pas ziggy de suite sous les mots violents, son coeur s’arrêtant. charisme la fait se taire un instant. mais il appuie les échos le batteur tandis qu’il lui fonce dedans, son épaule frappant la sienne brusquement alors elle se décale en se tenant cette dernière, douleur sourde montant lentement. et public apprécie la vision, observe l’ange seule au milieu de tous, un sourire aux lèvres quand ils ont vu le divertissement qu’ils voulaient. mais la blonde se fait petite et elle le suit cet abruti car colère gronde aussi. indignation face à l’humiliation, elle se rebelle la jolie, n’aime pas qu’on lui manque de respect ainsi. alors elle n’hésite pas une seconde à pénétrer dans les toilettes des hommes violemment, fermant la porte derrière elle pour éviter d’avoir des spectateurs. et sa voix porte quand elle gronde à son tour.
vingt-neuf ans mais il est encore terrifié. t'es pathétique, k.il pensait être en sécurité ici. horreur sur les traits lorsqu'il se souvient de toutes les fois où la porte a claqué. bruit sourd avant que l'ouragan ne vienne frapper pour dessiner de nouvelles cicatrices sur son derme. il aurait dû verrouiller la porte, s'enfermer. pensait qu'il était en sécurité. que le fantôme n'allait plus le hanter.
sauf que ce n'est que la jolie blonde qui l'a suivie. inspire, expire. coeur bat trop vite lorsque les phalanges serrent encore le bord de l’évier. le monstre n’est plus là, calme toi. homme lâche le rebord blanc, mais il ne se tourne pas. sent les prunelles brûler des trous dans sa nuque sans avoir besoin de la regarder. prunelles sont fixées sur le sang et le verre dans l'évier. flots de paroles sur lesquels il ne parvient pas à se concentrer, l'adrénaline secouant son corps tout entier. homme observe simplement le reflet de la poupée dans le vestige du miroir brisé. il n’entend pas, analyse le ton de sa voix et la posture de son corps. reconnaît l’émotion, a grandi avec. tu n'es pas en sécurité. murmure revient, mais elle n'est pas lui. beauté semble juste dégoûtée par la personne sur lequel ses yeux viennent de se poser. un meurtrier, une créature sans pitié. ils ont sûrement pas tord de se méfier, au fond. ils penseraient quoi s'ils savaient, k ? à quel point ils ont raison
k refuse de la regarder, de se tourner. k ne comprend pas ce qu’elle fout là, sourcils viennent se froncer. secondes, minutes passent tandis que sa cervelle essaye de suivre, n’y parvient pas. fumée épaisse semble envahir son cerveau, l’empêche de penser. tu deviens comme ton père, k. tu ne pourras pas y échapper elle approche, il essaye de s’évader. il retient son souffle k, lorsqu’elle prend sa main pour mieux panser ses plaies. il se fige, les yeux écarquillés. confusion sur ces traits lorsqu'il pensait qu'elle allait se contenter de le défoncer. main fuit son toucher, comme si elle venait de l’électrocuter. sauf qu’il n’y a pas de danger, qu’elle a l’air de réellement vouloir l’aider. alors il se sent con, mord l’intérieur de sa joue pour se calmer. corps ne parvient pas à se détendre, si rigide entre les phalanges de l'inconnue. sa peau est si douce contre la sienne, contraste avec le sang. tu te souviens la dernière fois qu'on t'a touché comme ça ? coeur en chute libre dans son corps lorsqu'il n'est pas habitué. préfère éviter les choses imprévisibles. prunelles rivées sur un coin de la pièce, pour ne pas avoir à croiser le regard de la beauté. pour ne pas avoir à se noyer dans les yeux de l'attentionnée d'échapper à ses doigts.
bombe explose, colère inonde.
petit corps tremble sous la pression lorsque douleur reste au fond. perturbation dans la carcasse n’arrête pourtant pas l’ouragan, besoin d’excuses et d’explications. alors la porte tremble, claque sous la gestuelle lasse. ziggy elle oublie les règles préétablies, elle oublie qu’elle est dans les toilettes des garçons tandis qu’elle cherche la collision. mais poupée ne se laissera plus marcher sur les pieds, a appris comment la société fonctionnait. car quand on est une femme, on est plus sujet aux agressions sans que personne ne daigne donner la moindre réaction. alors beauté s’arme, n’a pas peur des répercussions connaissant déjà trop la leçon. justice erronée, équité qu’il faut appliquer par soi même pour effacer l’impunité. et elle gronde la jolie, elle aboie sans le moindre bruit quand l’homme ne la regarde même pas. mais, pourtant elle, elle le voit. elle la voit. la peur entre les traits, le visage figé face à l’horreur affamée. inconnu ne devient plus qu’un gamin perdu. bousillé par les émotions, tordu par les sentiments lancinants. alors elle observe ziggy, elle contemple l’asphyxie. ( se demande s’il connait aussi l’agonie. ) et les secondes passent si lentement, la tension ne cesse d’augmenter lorsqu’il est pris au piège le brun et qu’elle ne compte pas lâcher sous la colère ahurie. puis les échos si légers, le rappel à la réalité. « c’est les toilettes des hommes. » et main démange, envie de lui en coller une persiste entre les pensées obsolètes.
toucher bien trop tendre après la rencontre violente.
mais rouge crée la réaction, offre un peu d’absolution.
hémoglobine arrête l’hémorragie des émotions quand tout ce qu’elle veut c’est ne plus voir la douleur, revivre les souvenirs terreurs.
alors elle nettoie l’infirmière la peau souillée, veut réparer sans même savoir qui il est ou pourquoi il l’a poussé. mais paume se retire et elle râle, rattrape le poignet doucement entre ses phalanges afin d’éviter le regard de la gueule d’ange.
bras viennent se croiser sur la poitrine, tandis que k recule pour échapper. corps se place entre lui et la sortie. oxygène semble manquer tandis que le coeur se met à s'emballer. brutal serre les poings, frustration ne cesse d'augmenter. et moi j’ai besoin d’excuses et tu me passeras une clope en compensation pour ta lenteur de réaction et ton manque de respect. mots utilisés comme des armes tranchantes; il hésite un moment, a presque oublié pourquoi elle était énervée. tu l'as poussé. sauvage sans manière, alors les rougeurs viennent peindre les joues.
fureur après la douceur,
l’infirmière ne devient plus que colère lorsque le gamin tente de s’échapper sans même une excuse à lui donner. et elle gronde ziggy, elle se met face à lui, refuse de céder à ces conneries. bout de femme beaucoup trop confiante sait se défendre et se battre, n’a pas peur de l’obscurité dans le regard si sombre. car l’homme semble avoir vécu plus qu’il ne le devrait, a vu les horreurs de trop près. et malgré la curiosité, elle n’oublie pas ses priorités la folie, a besoin de sa plaidoirie. alors elle se met devant lui, croise les bras et attend simplement un minimum de jugement. mais le batteur reste paralysé, n’ose pas avancer. et la langue claque sous la verve emplie de poison tandis qu’elle lui fait la leçon. pas une façon de se comporter. pas un soupçon de culpabilité.
pauvre con.
pourtant l’homme finit par craquer, le rouge aux joues et il met les mots bout à bout. « je t'ai fait mal ? » et ziggy elle bugue sous la douceur de sa voix, arrête de croiser les bras. surprise par le comportement, s’attendant à se battre encore un instant. elle est prise au dépourvu la jolie, ne sait pas si c’est un moyen de la troubler pour mieux l’attaquer. cependant, elle hoche la tête la poupée, se pince les lèvres sous l’inquiétude qu’elle lit dans les prunelles obscurités. « j'ai pas voulu. désolé. » et elle relâche enfin la pression la petite bombe sur le point d’imploser, pose les armes afin de découvrir qui est réellement cette âme. curiosité ne cessant de monter, elle l‘observe lorsqu’il sort son paquet de cigarette avant de lui céder. « tiens. » et elle pouffe la jolie, le trouvant si maladroit tandis qu’il semble avoir été secoué par le fait qu’elle n’ait rien lâché. pourtant, ziggy elle prend une seule clope avant de lui rendre le paquet.
qui tu es ?
n'a pourtant pas envie de la voir partir.
sourire illumine les traits de la jolie. coeur rate un battement. légèrement. juste un instant. k pas habitué à ce qu'on s'intéresse à lui. masque fait d'hostilité agit comme un dissuasif puissant. homme grogne, montre les dents. habituellement, on le croit lorsqu'il agit de façon désintéressée. se casse sans jamais offrir. de rien, évite d’abimer tes jolies mains, elles étaient efficaces sur scène. sauf qu'elle l'a remarqué. à l'arrière des membres au charisme certain. compliment pas réellement accepté, il l'observe comme si elle venait de le frapper. k ne sait pas comment réagir face au compliment, se tend. rien n'est jamais gratuit dans la vie. paroles de son père lui reviennent. il masse lentement son épaule, ses yeux se perdant derrière la beauté. comme s'il avait peur de regarder le soleil, de perdre la vue. on va la fumer cette clope ? sauf qu'il reste bloqué, ne sait pas quand il a accepté de fumer ensemble. stresse ne cesse de monter.
incompréhension entre les traits,
interrogations sous les songes damnés.
l’homme il apparait si différent lorsqu’il devient presque maladroit face à l’éclat. alors fureur disparait, sourcils viennent se froncer. poupée se calme en un instant tandis qu’elle ne comprend plus vraiment son comportement. inconnu qui était si hostile auparavant se transforme en douceur. inquiétude sur le visage charmant, mots dévalent les lèvres de l’insolent. et elle l’observe ziggy, cherche à déceler un vice quand elle a l’impression qu’il s’amuse de sa naïveté. mais expressions semblent trop réelles pour être simulées. réactions montrent la générosité quand il cherche à se faire pardonner. et elle n’arrive pas vraiment à le cerner la jolie, s’en découvre l’envie. curiosité piquée face au môme qui ne sait pas comment se comporter.
puis il lui tend ses clopes le brun et elle rit, lui rend le paquet après avoir piqué qu’une seule cigarette en compensation pour l’affront. se dit qu’elle l’a peut être un peu trop embrouillé. et à son tour, elle veut se racheter même si elle n’a pas vraiment merdé. alors elle l’invite la beauté à faire la paix, à arrêter leur guerre si précaire. ziggy, elle a toujours préféré découvrir les gens plutôt que de les engueuler. a besoin de savoir de quoi ils sont constitués, quelles vies les a éraflées. artiste aime capturer les souvenirs dans des images instantanées, découvrir ce que se cache derrière les émotions erronées.
et elle le complimente la jolie, le taquine aussi. mais il la regarde comme si elle venait de disjoncter, de le frapper alors elle pouffe encore face à la tête du retord. ne peut pas s’empêcher d’apprécier les émotions du petit con. quand il la surprend encore et encore de ses réactions. et il n’ose plus le brun la regarder, contemple un point fixe quand elle se demande si elle lui plait ou s’il n’a tout simplement pas l’habitude de socialiser. « avec moi ? » et il est surpris le joli face à l’invitation, ne semble pas comprendre à son tour la collision. pourtant, elle hoche la tête en souriant, fond un peu sous le comportement si attachant. « t'es venue seule ? » et il la fait rire encore le petit con, la cherche un peu dans sa maladresse sans se rendre compte. pourtant ziggy, elle répond à l’affirmatif, ne ment pas à l’éclat, ayant trouvé avec qui elle va passer la soirée.
se demande bien ce qu’il s’est passé.