These bad habits, they die too slow ( Ziggy )
mouvement attire son regard. beauté croque dans sa lèvre, laisse une marque sur ses lèvres rosées. batteur observe la jolie, oublie un instant sa timidité. main se pose sur l'épaule afin de masser le corps blessé. geste sonne comme un pardon murmuré tout bas. créature revient rapidement à la réalité lorsqu'il sent les muscles se tendre sous le geste déplacé. joues se peignent de carmin, laisse des traces brûlantes sur les joues pâles. créature prend la fuite, ne peut s'empêcher de jeter un regard en arrière. comme une proie en fuite. se fige subitement dans ses pas lorsqu'il voit à nouveau la jolie détruire sa lèvre déjà abîmée. monstre arque un sourcil, avant d'éviter à nouveau son regard pour s'évader. se retrouve à se débattre avec le paquet et un feu qu'il devrait remplacer. doigts fins subtilisent habilement son briquet alors qu'il tente d'allumer la cigarette. agacement passe sur les traits de l'homme. frustré avec lui-même parce qu'il aurait dû penser à lui filer. homme se flagelle lorsque rien ne lui vient naturellement. regard quitte le sol pour se poser à nouveau sur la blonde. elle est encore entrain de se défoncer les lippes rosées.
k manque de s'étouffer avec la fumée. rire nerveux s'échappe de sa gorge une fois les quintes de toux calmées. se souvient des muscles se tendre sous ses doigts. certaine méfiance lorsque le corps ne ment pas, qu'il se demande pourquoi elle lui dit ça. se rend subitement compte qu'elle doit souffrir le martyr.
émotions au bord des traits,
les tensions s’apaisent lorsque les masques s’abaissent. et la colère s’oublie tandis que la curiosité s’intensifie. poupée a besoin de comprendre qui il est, veut savoir ce qu’il lui est arrivé. comme une envie de se glisser entre les prunelles afin de voir de sa façon, comprendre la condamnation. car l’étranger a la saveur du danger. comportement agité quand il perd pied. impulsivité au bout des phalanges crispe la gueule d’ange. et l’envie de l’apaiser, de le conforter quand le monde semble l’oppresser. orpheline s’identifie aux sentiments dérangeants, à l’exil fantasmé et le besoin de s’enfermer. de se cacher. ( pour réapprendre à respirer, ne pas perdre le contrôle. ) gamine a vu assez de foyers pour compter les travers de l’humanité. se rappelle de la façon dont elle était traitée pour sa différence.
( t’es pas une fille tu sais… )
mais les mots sont plus muets quand les gestes invoquent un mal entier. alors elle cesse d’écouter, sait ce qu’elle est qu’importe ce que les autres peuvent lui conter. préfère le silence aux nuisances quand la société refuse d’avancer. alors elle s’accroche la belle au cruel, reste à ses côtés quand les regards ne cessent de les jauger. attention morbide de voir encore un divertissement, quelque chose de lancinant pour rire et se moquer, afin de se sustenter du malheur des autres. cependant, elle ne s’attarde pas sur eux l’éclat, continue d’observer le dégât. et ils s’isolent les étrangers pour s’immoler. encrasser le corps trop lourd parfois pour respirer tout le mal qu’il s’inflige. punition étrange qu’est l’addiction. mais elle le voit le brun se frustrer quand le briquet refuse de coopérer alors elle l’aide en faisant attention avant de s’allumer une cigarette à son tour. et ziggy elle se noie dans ses pensées, se mord la lèvre quand l’esprit s’emmêle et qu’elle cherche quel mot utilisé. n’a jamais été douée pour bien s’exprimer. mais le batteur la sort de sa torpeur, berce un peu son coeur. « tu vas te faire saigner. » et elle s’arrête net la poupée, sent ses joues la bruler quand son regard s’abaisse sur le sol pour s’échapper.
mais il s’étouffe le brun sous la proposition quand elle ose le taquiner, cherche un peu à le provoquer. gamine qui aime le voir s’agiter, se pince les lèvres en l’observant rire le martyr. « t'as encore mal ? » et elle murmure
mais elle ne sait pas vraiment la jolie comment draguer efficacement.
pardon. k hausse les épaules. c'est pas à lui qu'elle devrait s'excuser. il s'en fout, pas vrai ? mensonge éhonté. sauf que ça le dérange de la voir se faire souffrir de cette façon là. ça l'agace, sans réellement qu'il sache pourquoi. k croise son regard un instant. remarque les joues légèrement rosées, mais il sait aussi que les jolies filles aiment se maquiller. c'est certainement pas pour lui. à moins qu'il l'ait mise en colère. il se sent gêné, parce qu'il voudrait pas l'énervé. après tout, elle ne fait que l'aider sans rien lui demander en retour. il essaye pourtant de se rattraper, se met à la masser. ignore les grognements de douleurs, sait que ça ira mieux le lendemain s'il fait ça bien. concentré sur la tâche, mais ziggy parvient tout de même à lui arracher un sourire sarcastique sous le compliment. parce qu'il pensait pas mérité mieux lorsqu'il s'est rebaptisé. torture prend fin, mais elle refuse de voir un médecin. k soupire, fronce les sourcils. elle devrait.
question posée, poings se serrent. bien sûr, t'es complètement con. k aimerait avoir cette facilité avec les personnes autour de lui. se retrouve désemparé, oubli ses manières et les façons d'approcher. jolie fille donc elle doit être habituée à ce qu'on essaye de la toucher, massage pourrait être mal pris. ça se fait pas, de toucher les gens comme ça. sans leurs consentements. c'est important.
questions se bousculent dans son esprit déglingué. pourquoi ? il comprend pas l'attrait. surtout qu'il s'est pas montré spécialement charmant. n'a été que repoussant, lui a fait mal. a manqué de s'écrouler devant ses beaux yeux. trop choqué pour être flatté, parce qu'il connaît la vérité. elle n'a simplement pas eu la chance de regarder. de voir les marques dans son dos, rappel constant de sa monstruosité.